Nous sommes en sécurité !

L'enseignant pose les questions suivantes à la classe sous forme de quiz afin d'introduire le sujet.

• Q : Que se passe-t-il dans un bâtiment en cas de tremblement de terre ?
• R : Cela dépend de la structure, des matériaux utilisés, de l'année de construction et de la sismicité de la zone.
• Q : Que se passe-t-il dans un bâtiment si les secousses sont ondulatoires (horizontales) ?
• R : Si les secousses sont ondulatoires, un bâtiment construit sur le terrain touché par le tremblement de terre commencera à onduler exactement comme le terrain.
• Q : Que se passe-t-il si elles sont saccadées (de bas en haut) ?
• R : Si les secousses sont saccadées, le bâtiment commencera à se plier et à se tordre.
• Q : À quelle époque la première maison antisismique a-t-elle été conçue et par qui ?
• R : Au XVIe siècle, par Pirro Ligorio. Ligorio a écrit un traité intitulé « Libro, o Trattato de’ diversi terremoti » (Livre ou traité sur les différents tremblements de terre) qui rassemble des informations sur le tremblement de terre qui a dévasté Ferrare à cette époque, les premières explications sur l'origine naturelle du tremblement de terre et les dommages subis par la population et les bâtiments. Sur la base de ces informations, il en déduit que les bâtiments peuvent résister à la force des ondes sismiques et imagine une maison antisismique construite en pierres et en briques et renforcée aux angles, aux planchers, aux portes et aux fenêtres, c'est-à-dire les parties des bâtiments que Ligorio avait vues endommagées par le tremblement de terre à Ferrare.

L'enseignant introduit ensuite le concept d'« antisismique » en utilisant la définition du glossaire :

Antisismique : matériau, bâtiment ou structure capable de résister aux secousses sismiques sans subir de dommages

Au fil des ans, les bâtiments ont été construits avec différents matériaux afin de s'adapter aux caractéristiques du territoire, à leur utilisation et aux coûts de construction. Cependant, tous les matériaux ne sont pas capables de résister aux tremblements de terre de la même manière : des matériaux tels que le bois, le béton armé et l'acier sont plus sûrs que d'autres car ils sont capables de suivre les mouvements du sol et de résister aux secousses. De plus, la technique de construction influe également sur la capacité d'un bâtiment à résister aux tremblements de terre. L'enseignant peut décider de proposer à la classe le visionnage de la vidéo suivante, qui résume quelques informations simples sur les techniques et les matériaux antisismiques :

La puissance d'un tremblement de terre ne peut être ni prévue ni arrêtée. Mais il est certainement possible de prendre des mesures pour sécuriser les bâtiments.

À ce stade, à l'aide de Google Maps, organisez un travail de cartographie des bâtiments importants pour le territoire communal et susceptibles d'être endommagés en cas de tremblement de terre (par exemple, la mairie, un musée, l'hôpital, votre école). L'enseignant divise ensuite la classe en groupes et attribue un bâtiment à chaque groupe. Chaque groupe doit rechercher les informations suivantes pour le bâtiment qui lui a été attribué :

- Année de construction

- Forme du bâtiment

- Matériaux de construction

- Autres séismes auxquels le bâtiment a été soumis dans le passé

- Travaux ou restaurations effectués sur le bâtiment et si ceux-ci ont été réalisés à la suite d'un séisme

Une fois les informations recueillies, les caractéristiques des bâtiments sont partagées avec la classe et les élèves réfléchissent ensemble aux matériaux utilisés et au type de structure. L'enseignant peut utiliser la fiche relative aux constructions antisismiques (voir l'annexe « Nous sommes en sécurité - Constructions antisismiques » ci-dessous) pour guider la réflexion. 

Comment les garçons et les filles peuvent-ils contribuer à la mise en sécurité des bâtiments dans leur région ? L'enseignant réfléchit avec la classe sur le fait que même la mise en conformité sismique d'un bâtiment relève de la compétence de techniciens et d'experts, mais que chacun d'entre nous peut contribuer à la sécurité en diffusant les comportements à adopter en cas de tremblement de terre (par exemple, j'explique à ma famille comment se comporter, je demande de repérer les murs porteurs du bâtiment dans lequel je me trouve et je les indique également aux autres, je sais comment appeler les secours et comment communiquer une urgence, etc.).